C'est dingue, je n'ai jamais pensé à te demander où tu étais le 21 septembre 2001 ni à Claire d'ailleurs, à part les parents, je ne savais pas du tout comment tu l'avais vécu. Même à Revel on l'avait senti (très léger) et ça avait excité la curiosité de beaucoup mais je me souviens qu'avec Loïc, on faisait déjà les mecs raisonnés et qu'on avait dit au mec qui travaillait au CDI (qui avait pourtant une vingtaine d'années de plus que nous) qu'il n'y avait aucune raison de paniquer et que tout ce qu'on entendait étaient des rumeurs en l'absence de preuves tangibles. Je suis fiers de nous !
Et encore bravo pour avoir fuit sans Claire.
Et pour le nuage, je suis quasiment certain qu'il était toxique, je crois que c'était du chlore (d'où la couleur jaûnatre) mais rien n'est moins sûr...
ah oui, et enfin bravo pour avoir trouvé un système de visualisation correct de tes images. Tu as fait comment ?
@ Vincent Ouais, j'ai fuit sans ma petite soeur...je me sentais très mal...mais de toute façon, ils ne m'auraient pas laissé l'emmener (elle avait quoi, 15 ans?), et elle était mieux protégée au lycée que dans une caisse coincée sur la rocade.
je n'ai rien fait de spécial pour la visualisation, c'est blogger je crois, cool.
@ olivier Ouep, minute de silence bruyante à Toulouse...un mauvais remake du 11 septembre dans notre petite ville de province...le choc.
Moi j'étais en Lot-et-Garonne, dans mon gentil lycée de campagne en train de travailler au CDI. J'ai entendu les documentalistes en parler, elles présentaient ça comme un nouvel attentat perpétré contre la France, j'avoue avoir un peu stressé... Mai j'imagine que ça a du être plus stressant de le vivre à Toulouse !
Au moins quelqu'un qui fait hommage aux 10 ans d'AZF ce n’est pas france 2 qui préfère faire 30 minutes de journal sur les américains le jour du 11 septembre. Je ne me souvenais plus que tu étais sur Toulouse ce jour là et que tu m'as abandonné lâchement au lycée. Moi j'étais en cours d'anglais et je me rappelle qu'après la 1ère explosion la prof d’anglais s'est barrée avec son sac et nous a tous laissé dans la classe.
Ah bravo les profs!!!!!
Je me souviens que nous sommes restés calfeutré avec des torchons mouillés sur le visage et pour quitter Toulouse, c'était le gros bordel.
Heureusement que j'avais "mon popa" pour venir me chercher...
Déjà 10 ans, je n’y crois pas comme le temps passe vite Bravo pour cette illustration, c'est génial
Ah ouais, j'ai pas regardé les infos ce jour-là, je ne sais pas s'ils en ont parlé...mais certainement pas autant que le 11 septembre aux states! Avec Jean Reno en guest star au jt de France 2 quand même!! JT spécial AZF, on aurait aussi pu avoir le chanteur de Zebda, c'était un peu l'époque de "Tomber la chemise". Enfin bref, il y a eu un Envoyé Spécial la Suite dessus, et puis voilà. Comme quoi: on a frôlé une catastrophe d'une ampleur incroyable (telle qu'elle a eu lieu, c'était déjà tragique, mais Toulouse et les environs auraient pu être totalement soufflés), je pense que cela méritait une commémoration plus insistante et une piqure de rappel de prise de conscience (surtout après Fukushima).
J'ai été litteralement prise par le récit que tu viens de faire sur l'explosion d'AZF .Comme quoi l'impact des images est encore plus fort que le récit que tu nous en avait fait.Moi qui pensait en règle générale que les commémorations ne servent pas à grand chose je me rends compte que pour les personnes ayant vécu un grand stress elles ont leur utilité. Par contre je suis sidérée et néanmoins amusée par la réaction de ce cher Vincent. Bravo pour la très bonne restitution de toutes ces émotions Mum LILI
Je me souviens j'avais peine 10ans, j'étais en classe quand AZF a sauté. Les lumières ont clignotté. Quelques minutes plus tard, l'onde de choc. Je vivais en périphérie de Toulouse donc je ne comprenais pas tellement. Je n'allais a Toulouse que pour les matchs du Stade. Ce n'est que plus tard, en regardant la télé, en visionnant la cassette vidéo qu'avait fait France 3 que j'ai percuté l'ampleur.
Je passe souvent devant cancéropole. Je me demande juste s'il y aura une stèle commémorant la mémoire des 52 malheureux.
Excellente note vraiment !
RépondreSupprimerC'est dingue, je n'ai jamais pensé à te demander où tu étais le 21 septembre 2001 ni à Claire d'ailleurs, à part les parents, je ne savais pas du tout comment tu l'avais vécu. Même à Revel on l'avait senti (très léger) et ça avait excité la curiosité de beaucoup mais je me souviens qu'avec Loïc, on faisait déjà les mecs raisonnés et qu'on avait dit au mec qui travaillait au CDI (qui avait pourtant une vingtaine d'années de plus que nous) qu'il n'y avait aucune raison de paniquer et que tout ce qu'on entendait étaient des rumeurs en l'absence de preuves tangibles. Je suis fiers de nous !
Et encore bravo pour avoir fuit sans Claire.
Et pour le nuage, je suis quasiment certain qu'il était toxique, je crois que c'était du chlore (d'où la couleur jaûnatre) mais rien n'est moins sûr...
ah oui, et enfin bravo pour avoir trouvé un système de visualisation correct de tes images. Tu as fait comment ?
Ô Toulouse
RépondreSupprimerEt moi j'étais déjà à Laplace :-( On venait juste de faire la minute de silence pour les attentats du 11 septembre.
Minute de silence à Toulouse ?... BAOOOM ! (boooo c'est raté)
Olivier
@ Vincent
RépondreSupprimerOuais, j'ai fuit sans ma petite soeur...je me sentais très mal...mais de toute façon, ils ne m'auraient pas laissé l'emmener (elle avait quoi, 15 ans?), et elle était mieux protégée au lycée que dans une caisse coincée sur la rocade.
je n'ai rien fait de spécial pour la visualisation, c'est blogger je crois, cool.
@ olivier
Ouep, minute de silence bruyante à Toulouse...un mauvais remake du 11 septembre dans notre petite ville de province...le choc.
Moi j'étais en Lot-et-Garonne, dans mon gentil lycée de campagne en train de travailler au CDI. J'ai entendu les documentalistes en parler, elles présentaient ça comme un nouvel attentat perpétré contre la France, j'avoue avoir un peu stressé... Mai j'imagine que ça a du être plus stressant de le vivre à Toulouse !
RépondreSupprimerBisous
Amélie
Merci beaucoup la soeurette et le fréro!!!
RépondreSupprimerAu moins quelqu'un qui fait hommage aux 10 ans d'AZF ce n’est pas france 2 qui préfère faire 30 minutes de journal sur les américains le jour du 11 septembre.
Je ne me souvenais plus que tu étais sur Toulouse ce jour là et que tu m'as abandonné lâchement au lycée.
Moi j'étais en cours d'anglais et je me rappelle qu'après la 1ère explosion la prof d’anglais s'est barrée avec son sac et nous a tous laissé dans la classe.
Ah bravo les profs!!!!!
Je me souviens que nous sommes restés calfeutré avec des torchons mouillés sur le visage et pour quitter Toulouse, c'était le gros bordel.
Heureusement que j'avais "mon popa" pour venir me chercher...
Déjà 10 ans, je n’y crois pas comme le temps passe vite
Bravo pour cette illustration, c'est génial
@ bobine
RépondreSupprimerAh ouais, j'ai pas regardé les infos ce jour-là, je ne sais pas s'ils en ont parlé...mais certainement pas autant que le 11 septembre aux states! Avec Jean Reno en guest star au jt de France 2 quand même!! JT spécial AZF, on aurait aussi pu avoir le chanteur de Zebda, c'était un peu l'époque de "Tomber la chemise".
Enfin bref, il y a eu un Envoyé Spécial la Suite dessus, et puis voilà. Comme quoi: on a frôlé une catastrophe d'une ampleur incroyable (telle qu'elle a eu lieu, c'était déjà tragique, mais Toulouse et les environs auraient pu être totalement soufflés), je pense que cela méritait une commémoration plus insistante et une piqure de rappel de prise de conscience (surtout après Fukushima).
Et ta prof auraient dû avoir un blâme pour son comportement!
RépondreSupprimerTrès sympa comme "bd de commémoration", c'est bien réalisé! :)
RépondreSupprimerJ'ai été litteralement prise par le récit que tu viens de faire sur l'explosion d'AZF .Comme quoi l'impact des images est encore plus fort que le récit que tu nous en avait fait.Moi qui pensait en règle générale que les commémorations ne servent pas à grand chose je me rends compte que pour les personnes ayant vécu un grand stress elles ont leur utilité.
RépondreSupprimerPar contre je suis sidérée et néanmoins amusée par la réaction de ce cher Vincent.
Bravo pour la très bonne restitution de toutes ces émotions
Mum LILI
Je me souviens j'avais peine 10ans, j'étais en classe quand AZF a sauté. Les lumières ont clignotté. Quelques minutes plus tard, l'onde de choc. Je vivais en périphérie de Toulouse donc je ne comprenais pas tellement. Je n'allais a Toulouse que pour les matchs du Stade. Ce n'est que plus tard, en regardant la télé, en visionnant la cassette vidéo qu'avait fait France 3 que j'ai percuté l'ampleur.
RépondreSupprimerJe passe souvent devant cancéropole. Je me demande juste s'il y aura une stèle commémorant la mémoire des 52 malheureux.